Un grand merci!

Le tour du Morbihan en cyclalo en 10 jours est désormais achevé! Nous revenons la tête remplie de souvenirs forts, de belles images et heureux d'avoir pu partager le plaisir de cette nouvelle activité à une échelle publique. Tout cela n'aurait pas été possible sans soutien...

Nous tenons donc à remercier chaleureusement : 

• Nautisme en Bretagne pour leur enthousiasme à l’accueil du projet et leur confiance. Ils ont été un relais essentiel de l’aventure auprès des différents acteurs de l’industrie nautique en Bretagne.
• Les parents de Pierre-Yves et La Galoche pour leur disponibilité sans faille ainsi que leur aide logistique.
• L'équipe Expert de Baud pour le prêt de leur caméra étanche qui nous a permis de ramener de bons souvenirs en images d’excellente qualité.
• L'équipe du club de voile du Rohu pour leur accueil et leur support logistique sur la Presqu’île de Rhuys.
• Alain Cardot de chez Cardot Marine, pour ses réparations très efficaces.
• Aurore et Camille de l’office du tourisme de Carnac pour leurs communications via leur page Facebook.
• Les rédactions du Télégramme et de Ouest-France pour avoir relayé notre aventure auprès du plus grand nombre.

Et un grand merci également à tous ceux qui nous ont suivis, encouragés et aidés au fil de cette aventure. 

Nous posterons prochainement quelques vidéos pour laisser une trace dynamique du périple. 

Vous pourrez aussi sans doute retrouver Pierre-Yves au prochain salon du Sail n’Gliss du 18 au 21 Octobre prochains pour revenir sur les détails de l'aventure et sur les points clés de cette activité nautique. Vous y pourrez également essayer par vous-même le cyclalo !

D'ici là, n'hésitez pas à nous envoyer vos questions et commentaires via le formulaire de contact. 

À tout bientôt pour de prochaines aventures ! 

Bon vent et Kenavo !

Fabienne & Pierre-Yves

Merci pour votre soutien et vos encouragements !

Nous vous livrons nos premiers ressentis post-aventure!

Nous revenons tout juste de cette dizaine de jours passée à pédaler sur l'océan et les canaux du Morbihan, embarqués à bord de notre génial cyclalo! Voici nos premières réactions!

Q: Quel est votre ressenti général du cyclalo suite à cette aventure?

Fabienne (F): Pour moi, c'est une embarcation super agréable pour découvrir tous types de plans d'eau. Que ce soit sur l'océan, le fleuve, le canal de Nantes à Brest, le cyclalo s'est montré très stable, quelques soient les conditions climatiques! Parfois, il est vrai que l'on s'y sent vulnérable lorsque les éléments sont vraiment déchaînés. C'est la première fois que je navigue sur l'océan, il est magique d'y naviguer mais c'est vrai qu'il est impressionnant depuis le cyclalo. Mais au fur et à mesure du temps passé à pédaler, je prenais confiance en l'embarcation - et en moi aussi, en tant que marin - et j'étais même prête à poursuivre l'aventure de plusieurs jours, tant je m'y suis plu!

Notre tour du Morbihan en quelques chiffres

TRAJET PARCOURU

Nombre d'étapes réalisées: 10

Nombre de transferts: 2

DISTANCE

Nombre de kilomètres effectivement parcourus (hors transfert): 225 Km

Plus grande distance parcourue en 1 jour: 43 Km

Plus grande vitesse moyenne effective sur 1 jour: 6,4Km/Heure (Étape 9)

Distance parcourue sur l'océan :   104 Km (6 étapes)

Distance parcourue sur le canal:   121 Km (4 étapes)

TEMPS

Temps maximum de pédalage en 1 jour : 8 heures

Temps minimum de pédalage en 1 jour: 30 minutes

POIDS

Poids total du cyclalo :        240Kg

Dont:

• Embarcation à vide:        80Kg
• Passagers:                    120Kg
• Bagages et Remorques:  40Kg

CONDITIONS

Force maximum de vent : 15 nœuds (28Km/Heure)

Courant maximum traversé: environ 5 nœuds entre l'île Berder et l'île de la Jument

Nombre de jours ensoleillés:        9 sur 10

Nombre de jours sous la pluie:     0 sur 10

OBSTACLES

Nombre de soucis matériels: 2 (gouvernail et fixation du propulseur)

Nombre d'écluses franchies: 16

Nombre de passages franchis en portant le bateau: 3

Et des dizaines de messages de soutien durant notre périple!

Jour 10: Étel > Carnac : derniers coups de pédales sous le soleil!

Au lever, nous constatons encore une fois que le soleil est au rendez-vous. Décidément nous aurons de la chance avec le temps!

Nous plions la tente et nous organisons pour être prêts pour 10h30 et profiter de la marée descendante pour sortir de la rivière d'Étel et franchir la barre sans encombre. Le vent ne s'est pas encore levé mais de bonnes vagues nous accueillent déjà dès la barre franchie.

Doux lever sur la plage d'Étel

Nous longeons les immenses plages de sables déjà bien remplies par les vacanciers. Nous notons aussi la présence saisissante de blockhaus ou bunkers que ni les hommes, ni le temps, ni les vagues ne sont encore parvenus à détruire. Il y en a un qui nous paraît même immense à l'approche d'Erdeven, au lieu-dit de la Roche Sèche et nous imaginons son importance pour les troupes allemandes dans leur stratégie de la construction du Mur de l'Atlantique et empêcher ainsi un débarquement des Alliés sur ces côtes. Rien que de les voir, cela fait froid dans le dos.

Ouest-France republie un court article dans l'édition du Morbihan!

Le quotidien Ouest-France a republié un court article sur notre tour du Morbihan dans l'édition du 10 et 11 août 2013, dans la rubrique "Morbihan en bref".

Sur notre trajet vers Étel, certaines personnes nous l'ont appris et nous ont donc encouragés! Merci à eux et à vous qui nous lisez pour vos messages de soutien!

Jour 9: Hennebont > Étel : une étape riche en sensations!

En nous levant ce matin, nous faisons la connaissance d'un groupe de 4 jeunes. Ils viennent de descendre le Blavet depuis Pontivy avec un cyclalo bricolé-maison! Outre la coïncidence géniale, ils avouent s'être inspirés précisément du modèle Seacycle!

Les Quat'Marrants ont parcouru tout le Blavet

Bricolos dans l'âme, ils ont récupéré deux catamarans en fin de vie. Ils y ont fixé des planches en bois sur lesquelles ils ont installé... 2 vélos, dépourvus de roues arrières! Leurs chaînes sont reliées à un essieu. Cet essieu organise une rotation d'une chaîne supplémentaire qui fait elle-même mouvoir une hélice. Un bout permet facilement aux cyclistes de se diriger avec un gouvernail de catamaran. "On a vu le principe du Seacycle et on s'est dit qu'on allait bricoler un truc à la maison". Les "quat'marrants" ont bien fait rire les badauds et les éclusiers à bord de leur "Cataflex" et "Catacool". "Ça nous fait trop marrer de voir un vrai Seacycle juste à la fin de notre périple" nous avouent-ils.

Un pilier du vieux pont du Bonhomme

Nous leur proposons d'aller jusqu'à Port-Louis avec eux, mais leurs embarcations "ne résistent pas au courant". Nous prenons quelques photos des embarcations des uns et des autres et, dans un dernier salut complice, nous engageons nos premiers coups de pédales. Et, pour la première fois, nous avons un courant et un vent dans le dos. Nous avalons les 15 premiers kilomètres dans l'estuaire du Blavet mais prenons le temps d'observer les nombreuses espèces d'oiseaux qui y nichent, le fameux cimetière de vieux bateaux (et de moins vieux) qui s'enlisent tristement dans la vase, le pont du Bonhomme surmonté d'un breton et d'une bretonne qui se font face d'un côté et de l'autre. Arrivés dans la rade de Lorient, nous apercevons les énormes entrepôts du port. Un cargo de gravier est en cours de déchargement. Des grues aux pinces énormes font des va-et-vient et il nous paraît difficile d'imaginer qu'un tel bateau puisse, un jour, être entièrement vidé. Nous faisons halte à Locmiquélic.

Jour 8: Malestroit > Josselin: des écluses, des écluses, des écluses!

Une fine pluie accompagne notre lever. Mais, une fois la tente pliée, c'est le soleil qui s'installe pour le reste de la journée. 10 écluses sont aujourd'hui au programme et un nouveau problème sur le pédalier nous impose de ne partir que vers 11 heures. L'écluse de Malestroit est impressionnante. C'est la plus profonde du Canal.

Un bateau de plaisance entre dans l'écluse de Malestroit

Nous passons avec d'autres bateaux, toujours aussi amusés et parfois, inquiets, de passer avec une embarcation aussi insolite que la nôtre. Nous avons le vent de face mais peu d'algues. La fatigue se ressent mais à peine 3 heures après le départ et 4 écluses passées, nous arrivons au Roc-Saint-André. Après une courte pause déjeuner, nous passons sous le fameux pont à 13 arches du Roc.

Jour 7: Saint-Vincent-Sur-Oust > Malestroit : à la découverte du Canal de Nantes à Brest!

Aujourd'hui, les premières écluses sérieuses nous attendent sur le parcours qui relie l'Île-aux-Pies à Malestroit. 28,5 Kms nous y séparent. Après avoir revissé le pédalier du propulseur de Pierre-Yves, nous nous élançons droit vers la première écluse. A notre grande surprise, tout y est automatique. Un éclusier appuie sur quelques boutons d'une boîte à peine plus grande qu'une Gameboy et le jeu des vases communicants s'effectue. Nous entrons dans le sas où l'éclusier nous lance une corde à laquelle nous nous cramponnons. Puis, les portes se ferment et des clapets, situés sous l'eau, s'ouvrent brusquement, laissant l'eau du niveau supérieur remplir l'écluse. Nous parcourons le Canal de Nantes à Brest à contresens et devons toujours "monter" les écluses. L'opération se joue en une dizaine de minutes au total. Nous en sommes agréablement surpris et apprécions même ces pauses que le passage des écluses rythment. Les éclusiers prennent soin de leurs écluses et les abords majestueusement fleuris en font de véritables havres de paix. L'ambiance qui y règne est bon enfant. Les badauds, nombreux à pied ou en vélo, assistent amusés à notre passage. Une éclusière nous confie: "C'est bien la première fois que je fais passer un pédalo depuis le début de ma carrière! Et je ne fais pas ce métier depuis hier, croyez-moi!" La promenade le long du Canal est agréable. 

Douce promenade le long du Canal de Nantes à Brest

Le courant est quasiment inexistant et, malgré un vent de face, nous avons un rythme soutenu. Vers Saint-Martin-sur-Oust, nous faisons escale pour le pique-nique et pour tenter de vider l'eau qui vient de s'infiltrer dans l'une des coques. Un bouchon de vidange s'est trop enfoncé et l'eau s'y est engouffrée. Heureusement Cyclalo est insubmersible et nous avons réussi à parvenir jusqu'à la pause prévue. 

Jour 6: La Roche-Bernard > L'Île aux Pies - Saint Vincent sur Oust : une journée sportive!

Après quelques crêpes au Nutella avalées (Tradition locale oblige!), nous nous rendons au port de la Roche-Bernard. Il est 9h15 et nous sommes déjà sur le cyclalo en train de pédaler pour sortir de notre ville-étape de la veille. Aujourd'hui l'objectif est de remonter la Vilaine jusqu'à Redon et d'emprunter pour la première fois le Canal de Nantes à Brest. Après un nuit pluvieuse, la journée s'annonce magnifique. Nous avons un léger vent de face, mais il nous en faut plus pour nous fatiguer: nous sommes terriblement décidés à faire exploser le compteur des kilomètres parcourus aujourd'hui!

La Roche-Bernard au petit matin

Les berges de la Vilaine recèlent d'émouvants et étonnants secrets . Nous pédalons à côté d'un ragondin qui nage le plus vite qu'il peut d'une berge à l'autre, nous assistons au vol de hérons cendrés qui déploient lourdement leurs grandes ailes puissantes, nous repérons des bancs de sandres qu'attendent patiemment les nombreux pêcheurs installés au bord des berges. Certains sont également sur des embarcations dotées d'un grand filet, activé à l'aide d'un palan fixé sur une armature en bois. "On pêche ce que l'on trouve, mais ce matin, ce n'est pas terrible." nous confie un des pêcheurs qui vient régulièrement avec ses enfants. 

Jour 5: Damgan > La Roche-Bernard : enfin une étape réalisée comme prévue!

9h. Nous nous dirigeons vers la plage de Damgan pour mettre à l'eau notre cyclalo. A peine arrivés, on voit la mer loin, loin, très loin! Nous sommes à marée basse et Damgan est une station balnéaire célèbre pour ses longues plages, idéales pour la pêche à pied. Nous mettons près de 1h30 avant de partir en traînant tout le matériel à 500 mètres de la côte. Et plus on fait d'aller-retours, plus la mer s'éloigne et plus il reste du chemin à parcourir!

Balise marquant l'entrée du chenal vers Arzal

La mytiliculture est très répandue dans l'estuaire de la Vilaine

10h50: ça y est! Nous mettons les premiers coups de pédales sur une mer d'huile avec un léger vent de sud ouest idéal et un temps resplendissant. Direction Arzal pour être sur place à 14h pour le passage du barrage et passer ainsi du côté de la Vilaine. Nous avons un bon rythme. Nous mettons la barre dans le chenal et apercevons, sur quasiment tout le chemin, les moules de bouchot accrochées à leurs piquets. Ce sont des champs et des champs de mytiliculture. Les mouettes accompagnent notre embarcation, le soleil aussi et nous suons désormais à grosses gouttes car nous voulons rattraper le temps perdu ce matin, en nous imposant un rythme élevé.

Ouest-France publie un article sur notre tour!

L'édition Ouest-France de Vannes du 6 Août 2013 publie, dans les pages locales de la presqu'île de Rhuys, un article sur nos impressions suite à nos 3 premières journées de notre tour du Morbihan en Cyclalo.

Nous souhaitons rectifier qu'à toutes les portes de la ZA de Kerran, nous avons été accueillis les bras ouverts. L'ancien "mécanicien de Formule 1" n'est autre que le gérant de Cardot Marine qui gère son entreprise de construction de bateaux semi-rigides depuis cette zone artisanale. Donc ce n'était pas "sans succès" comme l'indique la reportrice!

Un grand merci néanmoins à Ouest-France pour faire partager cette aventure avec ses lecteurs!

Le reportage peut être lu ici.

Fabienne et Pierre-Yves sur le cyclalo posé sur le sable: un signe pour la journée qui allait suivre?

Jour 4: Saint-Gildas de Rhuys > Damgan

8h. Pierre-Yves enfourche un vélo prêté par l'équipe de voile du Rohu pour aller jusqu'au prochain distributeur automatique à Saint-Gildas tandis que Fabienne rassemble les affaires en vue de prendre le large. Nous n'avons plus d'argent liquide et nous venons de nous apercevoir que Pierre-Yves est victime d'une fraude à la carte bancaire. Les complications continuent décidément .. Après son retour bredouille du DAB du bourg voisin, l'école de voile nous prête la voiture pour nous rendre à Sarzeau et tenter de retirer un peu d'argent dans une agence. En vain. Nous décidons de ne pas passer plus de temps et mettons, après une courte interview par un reporter de Ouest-France, l'embarcation à l'eau.

Jour 3: Île-aux-Moines > Ecole de Voile du Rohu à Saint-Gildas de Rhuys

Une maison en chaume sur l'Île-aux-Moines

8h, nous sommes déjà sur le pied de guerre. Nous sommes fermement décidés à ne pas prendre davantage de retard dans notre expédition. Plus confiants en les géniales réparations de la veille, éprouvées sur un trajet aux courants très forts, nous avons pu partir de l'île à 10h pétantes. L'enjeu est de taille: être sortis du Golfe avant que la marée ne devienne montante et profiter ainsi de courants plus favorables.

Nous remontons l'île-aux-Moines sur sa côte ouest pour en rejoindre la pointe sud. Avant de pouvoir traverser le chenal nous séparant de la pointe Saint-Nicolas, nous devons pédaler sec pour faire face à un courant contraire. Nous sommes ballottés mais le cyclalo et nos jambes tiennent bon! 

Vue de la côte ouest de l'Île-aux-Moines

De la pointe, nous continuons de longer la magnifique côte de la presqu'île de Rhuys. Ici, nous observons un envol de mouettes et de goélands,  là nous croisons bientôt un sinagot, embarcation typique du Golfe du Morbihan qui parade en maître durant la semaine du Golfe du Morbihan qui s'y tient tous les deux ans. Des kayakistes nous hèlent: "On vous a vus dans le Télégramme hier! Bravo pour votre initiative et bon vent!"

Nous passons entre l'île de Hent Henn et celle de la Jument. Pierre-Yves perd un peu le sens de l'orientation avec toutes ces îles mais peut compter sur Fabienne qui garde les yeux rivés sur la carte.

Un article dans le Télégramme!

Dans le télégramme du Morbihan et du Finistère du samedi 3 Août, nous avons eu le plaisir de lire un article sur notre projet! Un reporter du Télégramme est venu nous poser quelques questions et prendre des photos au moment de notre départ. Il s'en est passé bien des choses depuis!

Le fait d'être classé dans la rubrique Insolite nous a fait beaucoup rire!

Merci au Télégramme pour cette jolie couverture et de faire connaître les valeurs de notre projet au plus grand nombre!

L'article est à lire ici!

Crédits Photo: Le Télégramme du Samedi 3 Août 2013 - Editions Finistère et Morbihan

Jour 2: Locmariaquer > île-aux-moines : c'est reparti!

8h: nous sommes de nouveau sur le pied de guerre. Il s'agit de se "battre" pour ne pas abandonner le projet. Nous plions la tente et refaisons route vers la zone de Kerran. A peine arrivés, on constate que Cardot Marine est ouvert. Nous y sommes accueillis par le propriétaire, Alain Cardot, avec un chaleureux enthousiasme. Nous lui faisons part de nos ennuis et il nous amène sans attendre dans son atelier. Grâce à son expertise et à son savoir-faire, nous renforçons solidement le gouvernail et réparons efficacement le système de serrage du propulseur. Après 3 heures de réflexion et de travail, quelques allers-retours et malgré la difficulté de devoir trouver des outils américains adaptés à notre cyclalo, nous pouvons reprendre le périple. Le gérant de Cardot Marine a été d'une motivation sans faille et d'une patience absolue pour nous aider à résoudre ce problème, et ce, gratuitement! "Je suis un passionné et votre aventure me plaît" nous répond-il tout simplement quand on ne sait plus comment le remercier. "Appelez-moi quand vous arrivez, je viendrai!" nous demande-t-il avant de nous quitter. 

L'homme providentiel qui a permis de relancer l'aventure

Avant de repartir, nous récupérons une clé Allen 5 et demi, aux normes américaines, extrêmement difficile à trouver en Europe. Les parents de Pierre-Yves ont été, là encore, grandement sollicités et ont appelé tous les vendeurs du secteur. Une entreprise à Pluvigner a pu en commander une "en express" devant l'urgence de la situation. Cette mobilisation nous a donnés du baume au coeur et une embarcation plus solide!

Jour 1: Carnac > Locmariaquer > Île-aux-Moines: Un début mouvementé!

Nous nous sommes levés tôt vendredi dernier, animés d'un solide enthousiasme et impatients d'attaquer pour de bon notre tour du Morbihan en Cyclalo en 10 jours. 

Arrivés dès 9h à la pointe Churchill de la Grande Plage de Carnac, nous avons 

rapidement monté le cyclalo, assistés de Camille de l'Office de Tourisme de Carnac, venue nous encourager pour le grand départ! 

Après quelques adieux, nous avons commencé nos premiers tours de pédales et nous sommes éloignés de la plage de Carnac. 

Crédits Photo: Fabienne Defaux (Tour du Morbihan en Cyclalo)

Le temps est magnifique et nous avons le vent dans le dos. Les conditions sont parfaites: pas trop de vagues ni de courant. Peu après la pointe de Kernevest, nous visons le club de voile de Saint-Philibert pour une courte halte et une vérification complète de l'embarcation. 10 minutes plus tard, nous repartons sous les regards curieux et amusés des plagistes, direction Locmariaquer!

Plage du Pô - La Trinité Sur Mer et retour: une dernière préparation sous le soleil!

Mercredi, nous sommes partis de la Pointe du Pô à Carnac pour rejoindre la pointe de Kervillen à La Trinité-Sur-Mer - et retour -  à bord de notre cyclalo!

Nous sommes, cette fois-ci, partis en réunissant toutes les conditions logistiques. Nous avons donc embarqué notre nouveau chariot de mise à l'eau, fait sur mesure, ainsi que nos caissons pour porter nos affaires une fois sur l'eau!

Crédits Photo: Fabienne Defaux - Tour du Morbihan en Cyclalo

Nous sommes partis vers 12h de la Pointe du Pô à Carnac, au moment où le soleil a fait sa grande réapparition! Après 1h20 de pédalage, nous avons fait une escale réparatrice de 15 minutes sur un banc de sable à proximité de la plage de Kervillen. Nous en avons profité pour vérifier la tension des propulseurs ainsi que la fermeté des bouchons de vidanges : aucun souci!

L'école de voile du Rohu nous apporte son soutien logistique en cas de besoin!

Lors d'une journée de repérage du parcours lundi dernier, nous avons eu la chance de rencontrer l'équipe dirigeante de l'école de voile du Rohu, située à Saint-Gildas de Rhuys. Nous lui avons présenté le projet et c'est avec enthousiasme que l'équipe nous a proposé un support logistique en cas de besoin sur nos étapes du Golfe du Morbihan et de la Presqu'île de Rhuys!

Un grand merci à Jean-Marc et à son équipe pour leur accueil et le temps qu'ils nous ont consacré en pleine saison touristique!

L'équipe Expert de Baud (BTM) nous fournit une caméra embarquée pour filmer nos aventures!

"A l'heure du tout numérique, le support vidéo est incontournable!" nous a dit David, le responsable du magasin Expert à Baud (BTM). 

Pour rendre l'aventure encore plus vivante pour ceux qui voudront nous suivre et nous laisser un souvenir dynamique pérenne, l'équipe Expert nous a fourni une caméra d'action Sony totalement étanche, ultra compacte et performante!

C'est le dernier joyau de chez Sony et l'équipe Expert nous confie la tâche de l'éprouver!

Il n'y a plus qu'à mettre un peu le nez dans la notice d'utilisateurs et à laisser ensuite, libre cours à notre imagination!

Merci mille fois à l'équipe Expert de Baud pour leur soutien et leur confiance! Et bravo pour vos conseils experts inégalables!

BTM Expert - Baud : http://magasins.expert.fr/8673-expert-baud-btm

Première sortie satisfaisante à Carnac!

Après une vérification complète de l'embarcation, Pierre-Yves, accompagné de son père, Daniel, a effectué une première remise à l'eau du Cyclalo après quelques mois de repos.

Les conditions étaient idéales: grand soleil, léger vent de Nord-Ouest formant des clapotis assez creusés sur l'océan et bonne humeur! La marée était basse mais de faible coefficient.

Après quelques discussions avec des badauds intrigués, nous nous sommes frayés un chemin parmi les planches à voile pour longer les plages de Carnac depuis Saint-Colomban jusqu'à la Grande Plage. Après une courte pause bien méritée dans un recoin de cette dernière, nous avons pris le chrono pour calculer le temps nécessaire à un retour face aux vents et donc aux vagues, par certains endroits, bien creusées. La condition était cependant de prendre notre temps et de ne pas forcer!

Résultat: 2,9Km parcourus en 30 minutes tout justes, soit un satisfaisant 3 nœuds (5,8Km/heure). Ce qui est de bon présage pour la suite de l'aventure!

C'était un véritable plaisir de pédaler au soleil, juste au-dessus de l'eau et à voir le Cyclalo fendre aussi bien les quelques vagues formées par le vent.

Première sortie pour le Cyclalo réussie! Vivement la prochaine!

Crédits Photo: Pierre-Yves Le Guennec